Thalassothermie : l’énergie de la mer au service des collectivités
> Fournisseur de conduites en acier revêtu pour thalassothermie
Le potentiel de la France en matière d’énergies marines renouvelables est colossal. La France dispose en effet du second plus grand domaine maritime du monde. La ressource énergétique est faramineuse : la houle, les courants, les marées, le gradient de température sont autant d’opportunités de développement économique et durable.
La thalassothermie est en plein essor. Selon l’Agence Internationale de L’Énergie, la seule énergie thermique de la mer à l’échelle mondiale pourrait fournir environ 10 000 TWh/an.
Le chauffage ou la climatisation par eau de mer sont donc des pôles de compétitivité à l’export où la France à une carte à jouer.
Le choix des tubes en acier revêtu haute résistance pour thalassothermie
En sa qualité de fournisseur de tubes en acier revêtu, Oryx Eleven est un acteur clef pour tout projet de thalassothermie. Nos compétences vont de la fabrication de tubes en acier revêtu jusqu’à la livraison à pied d’œuvre.
Les tubes en acier revêtu présentent de grands avantages pour la thalassothermie. Utilisés comme émissaire sous-marin ou comme conduite forcée, ils résistent à des pressions supérieures à 100 bars ainsi qu’aux mouvements de terrain pour une durée de vie exceptionnelle quelles que soient les caractéristiques des sols.
Les conduites en acier sont revêtues de polyéthylène ou de polypropylène pour empêcher la corrosion.
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Comment fonctionne la thalassothermie ?
Dans un premier temps, de l’eau de mer est prélevée à une faible profondeur via un émissaire sous-marin. Ce tube descend à environ 10 mètres de profondeur pour pomper une eau dont la température est entre 12°C en hiver et 25°C en été sur la côte méditerranéenne.
Les calories de l’eau de mer sont transmises à une seconde boucle d’eau douce via un échangeur thermique. Il permet d’assurer le transfert de chaleur entre les deux fluides, sans que ces derniers ne se mélangent. Ce transfert se fait à travers une paroi aux capacités conductrices élevées (en cuivre ou en acier par exemple).
L’eau douce réchauffée est ensuite injectée dans des pompes à chaleur qui vont éventuellement compléter l’apport en calories pour atteindre la température nominale souhaitée. Ces pompes alimentent une zone géographique déterminée pour de l’eau chaude sanitaire ou du chauffage.
On estime que la thalassothermie peut restituer 3 à 4 kWh de chaleur pour 1 kWh électrique consommé (pompage, pompes à chaleur, équipement électrique de monitoring etc..). C’est un rendement considéré comme très satisfaisant.
Quelles unités de thalassothermie sont-elles en service ?
La plupart des grand projets français de thalassothermie sont situés sur la côte méditerranéenne qui cumule de nombreux avantages : forte densité de population, proximité entre ville et mer, absence de marées, température de l’eau…
La ville de Sète a été la première commune française à exploiter la thalassothermie pour chauffer son centre aquatique.
Monaco dispose de plus de 70 unités de thalassothermie qui assurent la production de plus de 15% de l’énergie thermique utilisée sur son territoire. Précurseurs en la matière, les installations de thalassothermie de la principauté ont permis aux experts en environnement de valider le fait que le système n’avait aucun impact négatif sur les milieux marins, qu’il s’agisse de la faune ou de la flore.
A Marseille, le réseau de thalassothermie Massileo offre une capacité de production potentielle de 22 mégawatts en chauffage ou climatisation. Ce réseau alimente le quartier pilote Smartseille, d’une superficie de 58.000 m2, qui consomme 5 MW. Le budget de l’installation est de 8 millions d’euros,
La côte Atlantique jusqu’à la Bretagne et la Normandie pourrait aussi bientôt voir des projets de thalassothermie s’y développer.
Les avantages de la thalassothermie
- source d’énergie écologique avec faibles émissions de CO2
- très faibles risques d’exploitation
- aucun aléa climatique ne peut réduire son rendement énergétique
- retour de l’eau de mer dans son milieu d’origine
- aucun impact sur la vie marine
- ressource inépuisable
- pas de dénaturation du paysage
- source d’emplois non délocalisables
- pôle de compétitivité français à l’export
- permet de chauffer ou de climatiser selon la configuration
- intégration flexible dans le plan d’urbanisme de la ville