Adduction d’eau potable – Réseau AEP

Oryx Eleven est un partenaire majeur des projets d’adduction d’eau potable (AEP) avec une offre de tubes acier dédiée au réseau de transport d’eau.

Consultez nos équipes de spécialistes pour votre projet AEP. Nos compétences vont de la fabrication de tubes en acier revêtu jusqu’à la livraison sur le site d’exploitation et le montage et soudures des canalisations.

Nos conduites d’adduction sont destinées au transport des gros débits d’eau notamment entre la station de traitement et le réservoir avec une grande tolérance aux fortes pressions.

Les avantages de l’acier pour vos conduites d’eau potable

L’acier est une solution idéale dans le cadre d’un réseau d’adduction d’eau car il confère une grande longévité structurelle. Nos tubes acier offrent aussi une solidité à toutes épreuves. Un réseau d’adduction d’eau composé de tubes acier est très souvent exploité pour ses qualités de souplesse et de flexibilité.

Ces caractéristiques en font un réseau sans risque de fuite même en cas de tremblement de terre, de glissement de terrain ou d’affaissement de tranchée.

Selon un diagnostic élaboré dans le cadre des Assises de l’eau 2018, un litre sur cinq se perd dans les réseaux d’eau à cause de fuites, ce qui représente 1 milliard de mètres cubes d’eau par an, et donc plusieurs milliards d’euros… perdus par fuite !

Oryx Eleven propose également des solutions logistiques du DN100 au DN2500 avec selon les besoins : transport routier, héliportage, transport Maritime et stockage aux terminaux portuaires.

Vous recherchez un prestataire pour un projet d'adduction d'eau potable ?

Les étapes clefs de l’adduction d’eau potable

L’adduction d’eau potable est un ensemble d’infrastructures qui vise à transporter l’eau potable depuis sa source jusqu’au robinet des consommateurs.

Les principales étapes de ce processus sont :

  • le captage à la source (rivière, plan d’eau, nappe)
  • l’épuration et les analyses de qualité
  • le transport via un réseau de conduites d’adduction (canal, canalisations)
  • le stockage (bassin, château d’eau)
  • l’acheminement jusque aux compteurs d’eau des consommateurs via un réseau de distribution
étapes AEP

Les étapes clefs du processus de distribution d’eau potable

Captage et traitement de l’eau

L’étape du captage consiste à récupérer l’eau à l’état brut. On distingue deux types de captages :

  • le captage superficiel concerne une eau issue d’une source située en surface
  • le captage souterrain concerne de l’eau prélevée dans une nappe phréatique ou des rivières souterraines.

L’eau peut aussi être captée en mer via une usine de désalinisation.

Suit ensuite l’étape du traitement de l’eau pour la rendre consommable. Plusieurs procédés biochimiques et mécaniques sont employés (filtration, chloration…) pour en extraire les éléments impropres à la consommation humaine.

Vous recherchez un fournisseur de conduite pour adduction d'eau ?

pompage d'eau

Les systèmes d’adduction en eau potable et de distribution

Le réseau d’adduction est l’ensemble des canalisations et des dispositifs qui permettent l’acheminement de l’eau. Elles sont destinées au transport des gros débits d’eau, généralement entre la station de traitement et le réservoir. Elles ont donc un diamètre important.

Il existe différents systèmes d’adduction :

  • l’adduction par refoulement utilise un système de pompes pour créer une pression dans le réseau
  • l’adduction gravitaire exploite les différences d’altitude de l’eau (comme avec un château d’eau) pour impulser le mouvement de l’eau

Le réseau de distribution d’eau sert ensuite à répartir l’eau vers les points de distribution. Il est constitué d’un
ensemble de canalisations et de pièces spécifiques comme raccords, vannes, ventouses et regards, tous enterrées.

Un réseau peut être arborescent, c’est-à-dire constitué de branches qui se séparent pour aller vers les points d’eau ou maillé, avec branches qui se rejoignent pour former des boucles ce qui assure un meilleur équilibre de la pression.

En lire plus sur la mesure de performance des réseaux d’eau

Enjeux de la distribution d’eau

La distribution d’eau revêt un caractère crucial pour toutes les activité humaines. La contrainte environnementale implique donc une lutte contre les déperditions d’eau. La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 dite loi Grenelle 2 impose désormais aux communes un bilan de l’état des réseaux d’adduction ainsi que des obligations d’entretien et de rénovation afin de préserver la ressource.

Chaque année, 1,3 milliards de m3 d’eau sont perdus en France en raison de fuites. Alors que la durée de vie moyenne d’une canalisation est de 75 ans, le renouvellement moyen constaté est de 160 ans. 23% des canalisations présentent un taux de renouvellement de plus de 500 ans.

La rénovation du réseau d’eau potable est estimée à 4,5 milliards d’euros par an jusqu’en 2030.

En lire plus sur les méthodes de recherche et de détection des fuites d’eau

L’adduction d’eau : quelle gestion ?

Contrairement au gaz et à l’électricité, la distribution d’eau et son assainissement n’ont jamais été un monopole d’État.

En France, ce sont les communes qui doivent gérer l’accès à l’eau pour tous, la qualité de l’eau potable puis le traitement des eaux usées.

Pour assurer leurs obligations de service public, les collectivités locales (communes et groupements de communes) ont le choix entre deux systèmes de gestion : par régie ou par délégation.

Périmètre de l’adduction d’eau potable

Le service de distribution d’eau se limite à la fourniture d’un compteur et à son alimentation en eau potable. Le compteur est loué par l’abonné et son prix est intégré à sa facture d’eau de même que sa consommation.

Par conséquent, les limites d’intervention du service de l’eau s’appliquent à l’adduction mais s’arrêtent au niveau du compteur d’eau. Au-delà, il s’agit du réseau privatif que l’abonné à pour charge d’entretenir.

L’adduction en eau inclut donc l’approvisionnement (captages, forages, pompages…), épuration, analyses et contrôles qualité puis sa distribution aux abonnés au travers d’un réseau de distribution AEP qu’il faut construire, équiper, entretenir et renouveler.

A propos des contrôles sur la qualité de l’eau

La potabilité de l’eau fait l’objet de nombreux contrôles. C’est un enjeu majeur de santé publique.

Sa qualité repose sur une analyse microbiologique qui vise à identifier la présence de micro-organismes, de parasites, virus et/ou bactéries. Il s’agit également de détecter la présence de polluants naturels, agricoles ou industriels tels que les nitrates, pesticides, plomb, résidus médicamenteux, radioactivité…

C’est le maire de la commune qui est responsable de l’approvisionnement, de la distribution mais aussi de la qualité de l’eau du réseau de sa commune. Il est désigné comme Personne Responsable de la Production et de la Distribution de l’Eau (PRPDE).

Il peut déléguer cette responsabilité auprès du président de la collectivité territoriale ou du responsable du service privé de gestion de l’eau qui travaille avec sa municipalité.

Les prélèvements, analyses et contrôles sont du ressort des agences régionales de santé (ARS).

Si la qualité de l’eau potable n’est pas suffisante, l’exploitant doit mettre en œuvre au plus vite les mesures correctrices (Article R.1321-3 et R.1321-4 du Code de la santé publique). 

A propos du droit à l’eau 

Le droit à l’eau est un prérequis fondamental défini par le Haut Commissariat des droits de l’Homme de l’ONU.

Il consiste en un approvisionnement suffisant, physiquement accessible et à un coût abordable, d’une eau salubre pour les usages personnels et domestiques. 

Objectifs : prévenir la mortalité due à la déshydratation et réduire le risque de transmission de maladies d’origine hydrique…