Un bassin d’orage est un réservoir qui retient les eaux de pluie excédentaires produites lors d’un épisode fortement pluvieux ou orageux. C’est un outil important dans le processus d’épuration des eaux usées.
Il permet de désengorger les stations d’épuration et de décanter les impuretés en suspension dans les eaux de ruissellement avant leur rejet dans un cours d’eau.
On parle souvent de bassin d’orage, de bassin de rétention d’eau, de bassin de stockage, de bassin de retenue ou encore de déversoirs d’orage qui sont des synonymes.
Les avantages des canalisations en acier pour les réseaux d’assainissement
Oryx Eleven est un fournisseur de canalisations en acier revêtu pour les réseaux d’assainissement.
Ses compétences vont de la fabrication de tubes en acier revêtu jusqu’à la livraison sur site, (le montage et les soudures pouvant être assurés par des prestataires partenaires). Les canalisations en acier sont adaptées au transport des eaux résiduaires urbaines, industrielles ou pluviales vers les bassins d’orage et les bassins de rétention.
Une canalisation en acier revêtu offre de nombreux avantages :
- grande tolérance aux fortes pressions et à la corrosion
- grande longévité structurelle
- solidité extrême même en cas de mouvement de terrain.
Oryx Eleven propose des solutions pour tous types de réseaux hydrauliques du DN100 au DN2500 avec selon les besoins : transport routier, héliportage, transport maritime et stockage des tubes en acier.
Utilité des bassins d’orage
La technique du bassin d’orage n’est pas récente mais elle reste une solution largement utilisée pour limiter les rejets directs dans le milieu naturel et améliorer les performances des systèmes d’assainissement.
Dès la fin des années 40, les bassins d’orage ont commencé à être utilisés en tête de station de traitement des eaux usées en guise de zone tampon pour éviter un engorgement et délester les infrastructures d’assainissement en cas de forts débits.
En résumé, le bassin d’orage permet :
- d’améliorer la collecte et le traitement des eaux usées
- de limiter les rejets directs vers le milieu naturel
- de réguler le réseau hydraulique : protection contre les mises en charge, contre les débordements et contre les inondations.
Les différents types de bassin de rétention
Ces bassins sont présents en ville ainsi que le long des grands axes de communication.
Ils peuvent être en béton, en toile (géotextile) ou naturels avec des végétaux adaptés.
Un bassin de rétention des eaux pluviales peut être enterré ou à ciel ouvert.
Ainsi, avec une capacité de 165 000 m3 (l’équivalent de 66 piscines olympiques), le plus grand bassin de rétention d’Europe est enterré. Il se situe à Saint-Denis, à proximité du Stade de France. Il a été construit à 17 m de profondeur. Son rôle est de décanter les eaux de ruissellement pour ne rejeter dans la Seine que les eaux claires.
Le rôle d’un bassin de rétention est en fait multiple :
- stockage temporaire des eaux de pluie pour éviter une inondation
- zone tampon pour les eaux de ruissellement (parking, routes…)
- décantation des matières en suspension (mégots, papiers…)
- rétention des produits toxiques (encres, huiles…)
- rétention des hydrocarbures
- dilution des sels
Impact écologique d’un bassin d’orage
Lorsque le bassin d’orage est plein, les produits toxiques sont fortement dilués en raison du grand volume d’eau de pluie. Ils peuvent donc être plus facilement traités ultérieurement par les stations d’épuration.
Les boues de décantation qui se déposent au fond de ces bassins sont généralement polluées. Elles doivent donc être curées, traitées et/ou enterrées pour ne pas contaminer les nappes phréatiques et les cours d’eau environnants.
Certains bassins sont paysagés avec des plantes aquatiques qui vont capturer et stocker les éléments polluants pour les transformer en matière organique.
Un intérêt croissant pour les Mesures Naturelles de Rétention d’Eau (NWRM en anglais) émerge. La Directive-Cadre sur l’Eau (DCE) européenne entend mettre en exergue les mesures naturelles visant à améliorer ou de restaurer la capacité de rétention des eaux dans des milieux naturels ou anthropisés.
Autres solutions alternatives de rétention d’eau
Le plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) préconise la mise en place d’une retenue en amont du bassin versant.
Plusieurs solutions sont possibles. Le bassin de retenue en est une parmi d’autres, telles que :
- les fossés et les noues
- les tranchées
- les puits d’infiltration
- les chaussées à structure réservoir
- les toitures stockantes.
Caractéristiques d’un bassin de rétention
Son dimensionnement est calculé en prenant en compte plusieurs paramètres :
- la surface du bassin versant
- le coefficient de ruissellement
- le débit de fuite admissible à l’aval
- la surface active du bassin versant
- les capacités d’absorption de l’exutoire
- et bien sûr la pluviométrie locale.
Le bassin peut être raccordé au réseau public ou à un système d’infiltration.
Un bassin de rétention peut être réalisé sous de multiples formes :
- décaissement étanche ou non
- sur-dimensionnement des canalisations de collecte en acier
- ouvrages de génie civil
- utilisation de structure alvéolaire ultra-légère mais résistantes à la pression
- ré-infiltration et recyclage de l’eau de pluie.
Chaque bassin de rétention se distingue aussi par :
- le type de connexion : directe ou latérale
- le terrassement et la géotechnique : bassin enterré, semi-enterré…
- la couverture : bassin fermé ou à ciel ouvert
- son curage et la gestion des dépôts
- son alimentation et sa vidange : réseau gravitaire, pompage…
- la gestion des gaz : H2S…
La mesure d’activité et de performance des bassins d’orage
Les bassins d’orage peuvent être munis de capteurs pour effecteur différentes mesures en temps réel (métrologie) :
- niveau des précipitations environnantes avec des pluviomètres
- hauteurs d’eau autour et dans le bassin : radars, capteurs piézométriques, poires de niveau…
- les vitesses d’écoulement autour des bassins : capteurs électromagnétiques, par effet Doppler…
- les débits autour des bassins
- la qualité de l’eau.
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